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"Quoiqu'on fasse, on a toujours contre soi ceux qui font le contraire,
ceux qui font la même chose et ceux qui ne font... rien."

"Tiens, mon petit Nicolas,
Voilà pour toi,
Deux carreaux de chocolat.
- Tu donnes dans la poésie,
Ma p'tite mamie ?"
Et il se saisit avidement de la friandise, les yeux brillants.
"Dis donc, Nicolas, je n'ai pas entendu le mot magique !
- Abracadabra, fit Nicolas, avant de faire disparaitre le chocolat.
- Non, non, pas celui-là, dit-elle en fronçant les sourcils, mais elle avait du mal à cacher un sourire.
- La baraque à débarras ?
- N'importe quoi !
- La baraque a des bras,
Des bras gros comme ça !
- Laisse tomber, petit chenapan, ça ira pour cette fois, allez ouste !"

Le lendemain, mamie lui dit :
"Tiens, mon petit Nicolas,
Voilà pour toi,
Un carreau de chocolat."
Nicolas le fit disparaitre en un clin d'œil.
"Dis donc, Nicolas, je n'ai pas entendu le mot magique !
- Faudrait p't-être changer la pile de ton sonotone, mamie, répliqua-t-il, en lui lançant un clin d'œil.
- Petit impertinent, allez ouste !"

Le lendemain, mamie lui dit :
"Tiens, mon petit Nicolas,
J'ai quelque chose pour toi,
Un tour de passe-passe. Alors, ouvre bien grand tes petits yeux, attention, ça va très vite !
Rien dans les mains,
Rien dans les manches,
Abracadabra,
Pas de chocolat !
Allez ouste !
"